Et si le Cercle d'Or de Simon Sinek, l'innovation d'Apple et la puissance de l'intelligence artificielle générative étaient liées ?
Dans un récent article, TechCrunch nous parle de la manière dont Apple expérimente une intelligence artificielle générant du langage.
Techcrunch nous rappelle, même si on s'en doutait, qu'Apple utilise des fonctionnalités alimentées par l’IA depuis pas mal de temps : c'est pas forcément évident mais les traitements de photos, le déverrouillage avec Face ID, les recos de musique c'est de l'intelligence artificielle.
Mais aucun de ses outils ne s'apparente au chatbot que l'on connaît avec ChatGpt, voire à des fonctions d'intelligence artificielle intégrées dans des applications, comme chez Microsoft ou sur Notion ou Canva.
Mais ce qui nous a le plus interpellé dans cet article, c'est le fait qu'Apple réfléchissait à des premières utilisations d'intelligence artificielle générative à destination des artistes et des créateurs : comme par exemple un programme qui offrirait aux auteurs des services de narration basés sur l'intelligence artificielle, .
Et là on a repensé à deux choses :
- que Steve Jobs avait fait des études de typographe et que la mise à disposition de plusieurs polices de caractères dans le premier Macintosh était la traduction concrète de son concernement pour la création, bien compris par les créatifs qui furent les premiers clients.
- à une présentation TED de Simon Sinek sur sa méthode du Cercle d'or qui met en avant l'importance de la vision et des valeurs de l'entreprise dans son succès. Il utilise notamment Apple comme exemple. Il montre qu'Apple a su se démarquer en proposant une vision audacieuse, son “why”, sa raison d'être serait de "penser différemment" et de "créer des produits qui changent le monde" : changer le monde en créant des produits simples élégants et intuitifs.undefined
Cette vision a ensuite permis à Apple, de guider ses choix en matière de développement de produits, de design et de marketing.
C'est là où ça devient doublement intéressant :
- à la fois concernant Apple, car faire l'exercice de savoir comment l'intelligence artificielle pourrait améliorer ses services et créer de nouveaux produits est excitant pour un Apple addict. Si on repense à l'iPad dont l'idée même du produit n'existait pas, on imagine -ou pas d'ailleurs :-) - ce qu'Apple va pouvoir inventer que nous n'attendons pas.
- et dans le raisonnement que ce rapide parallèle induit : 1) on le sait dans les périodes de changement, les entreprises vont trouver leur cap en se référant à leur raison d'être et 2) cette raison d'être, ce “pourquoi,” doit leur permet d'appréhender l'innovation / de mieux appréhender les périodes d’incertitude.
- il va donc devenir intéressant de questionner le potentiel permis par l'intelligence artificielle au filtre de la raison d'être.
Faisons l'exercice avec Apple : si on s'accorde sur le fait que sa raison d'être est de “changer le monde en créant des produits simples élégants et intuitifs”, qu'est-ce que cela va signifier en terme de nouveaux produits et services ? comment le monde va changer grâce ou à cause de l’utilisation de l’IA par Apple ? : Attendons la prochaine conférence des développeurs d’Apple.
C’est donc extrêmement rassurant pour les entreprises qui disposent de la boussole de leur raison d’être : Elle va leur permettre d’appréhender la manière dont elles vont pouvoir trouver leurs nouveaux “comment” et “quoi” … et ce n’est pas rien en ce qui concerne les enjeux humains et de bouleversement des offres et modes de production.